Le transport aérien …vers un avenir inconnu!

L’Association internationale du transport aérien (IATA) craint une diminution dans le nombre des compagnies aériennes engendrée par cette crise sanitaire liée au Coronavirus. Le chef de l’association, Alexandre de Juniac, s’est exprimé sur la situation en précisant « Il est probable que l’industrie sortira de cette crise plutôt réduite, c’est-à-dire qu’il y aura moins d’acteurs, et probablement un peu moins grande ».

Les compagnies aériennes verront leurs résultats baisser d’encore 46% l’année prochaine, selon la même association, qui prévoit également une baisse de 40 à 50% de l’emploi dans le secteur. IATA se montre pessimiste quant au retour à la normal du secteur aérien suite à toutes les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 (fermeture des frontières et les mesures de quarantaine) qui paralysent les opérations aériennes. Les tests doivent impérativement remplacer les mesures de quarantaine afin de permettre au secteur d’évoluer.

Les gouvernements sont appelés à maintenir l’aide au secteur aérien, afin d’éviter les faillites et préserver les emplois en 2021 par IATA, qui prévoit une baisse de trafic de 66% par apport à 2019 et un recul de 46% revenus totaux de l’industrie en 2021, après une analyse précédente qui disait une baisse d’environ 29%. Les compagnies aériennes  » ne disposent en moyenne que de 8,5 mois de liquidités aux taux de dépenses actuels », selon le directeur général de l’IATA qui prévoit un quatrième trimestre très difficile, et qui insiste sur l’importance d’agir rapidement face cette catastrophe économique et social, en appelant les gouvernements à prendre les mesures nécessaires précisant que « quelque 1,3 million d’emplois dans les compagnies aériennes sont menacés. Et cela aurait un effet domino mettant en péril 3,5 millions d’emplois supplémentaires dans le secteur de l’aviation, ainsi qu’un total de 46 millions de personnes dans l’économie au sens large dont les emplois sont soutenus par l’aviation »…et cette perte aura « un impact dramatique sur le PIB mondial, menaçant 1800 milliards de dollars d’activité économique ».

L’association avait prévu que l’industrie va dépenser 77 milliards $ durant la seconde moitié de 2020 : près de 13 milliards $ par mois, ou 300.000 $ par minute, ce qui va les emmener à épuiser leurs réserves de trésorerie. Pour cela, elle avait renouveler son appel auprès des gouvernements pour des mesures d’aide additionnelles.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *